j'ai décidé d'appeler cette oeuvre 'rouge à la coque'

Certes, on avait beau avoir tous bossés comme des chefs la semaine passée, il restait quand même encore pas mal de choses à faire sur l'Anthias. A commencer par la seconde couche d'antifooling. Robert ayant rejeté toutes nos suggestions les plus avant gardistes quant à la couleur à donner, l'Anthias a conservé encore cette année sa livrée rouge et blanche. Si Michel-Ange s'était plus intéressé aux coques de bateau qu'aux faux plafonds, aurait-il égalé l'oeuvre de Eloi, Pierre Jean et du duo de charme Audrey et Caro ? Peut-être... Mais Choupette, son chihuahua, aurait il pris le pinceau comme le fit Maia ? Mmmm, moins sûr ! En tout cas, le résultat parle de lui même et on parle déjà d'exposer l'Anthias au Guggenheim !
Pendant ce temps, Jean Claude et André étaient à l'ouvrage sur le cablage électrique et la fameuse jauge et Patrick démonta le guindeau pour le nettoyer et le regraisser. Ensuite, il a fallu ramener les 300kg de chaine du club et les hisser à la force des bras sur le pont avant de les disposer avec soin dans le rangement. Quelques tours d'écrous plus tard et il était temps de passer au casse croute.

Les Tchelekian sis' s'étaient chargées des courses et elles avaient vu les choses en grand ! Après les pizzas (pizzzzzzzzahaaaaaaa !), le jambon, le paté, les saucissons, le calendos en abondance, on a même eu du mal à trouver de la place pour les savanes au chocolat ! Pas facile alors pour Robert de nous enseigner l'art et la manière de faire des noeuds qui se tiennent. Hé, qui peut lutter contre une 4 fromages ?

l'Anthias entre ciel et mer

L'après midi se joua contre la montre : il restait encore à passer tous les inox à l'acide pour leur rendre leur brillance et le moment où l'Anthias devait retrouver les flots approchait à vitesse grand V. De mon coté, j'ai bien tenté de saboter le joint tout frais de la trappe de visite arrière en posant mes grosses fesses dessus au grand dam de Audrey et Caro qui l'avaient amoureusement lissé. Mais je n'aurais pas fait une recrue de choix de la 5ème colonne et l'Anthias fut tracté jusque la grue sans retard. Il aura simplement manqué le chouia de temps qui aurait permis de récurer la seconde échelle. C'est bien simple, l'Anthias était déjà en mouvement quand Robert B remonta la dernière échelle. Les 2 énormes sangles passées sous la coque soulevèrent notre fier navire et notre magnifique nouvelle hélice d'or pu toucher les flots pour la première fois. Un moment historique !


Avec tout ce travail effectué, ramener l'Anthias dans ses pénates ne fut plus qu'une partie de plaisir !

Allez, encore merci à tous nos valeureux camarades travailleurs : Robert, Robert, Sandrine, Sandrine, Pierre, Pierre Jean (tiens, je deviens bègue) Audrey, Caro, (et en plus je vois double), Nino, Guy, Jean Claude, Lorenzo, Eloi, Patrick, Martine T, Michael, Mustapha, Bernard, Nicolas, André, Christophe P et Maia. Ouf, j'espère n'avoir oublié personne !

Texte et photos : Laurent.