Les plongées de nuit sont magiques et envoutantes mais elles peuvent aussi se révéler déconcertantes voire
stressantes si on n'en a pas l'habitude.
Avant que l'Anthias ne retrouve le chemin de la mer en soirée, cette dernière séance de piscine a été consacrée à
initier ceux qui le désiraient aux sensations incomparables d'une plongée dans l'obscurité.
Avant de se mettre à l'eau, Sandrine a rappelé les grands principes de sécurité.
D'abord, la nuit, on ne voit rien !
L'éclairage sera donc essentiel. Et quand on parle d'éclairage, on veut dire grosse babasse qui carbure aux watts :
la petite lampe torche ne sera destinée qu'à faire l'appoint pour la sécu.
Car bien sur, une lampe, ça ne sert que si elle est suffisament chargée pour briller pendant toute la
durée la plongée (un petit coucou à mes potes d'une certaine plongée sur Tobia Arba !). Les signes ensuite, devront
être adaptés et on pensera à éclairer sa main si on veut communiquer.
De toute façon, le plongeur tout fier de son phare de 10 kg (dans l'eau) crachant du 450 watts prendra en toute
occasion soin de n'aveugler ni son camarade de palanquée ni la pauvre murène sortie de son trou pour chasser.
Ces principes (et quelques autres) assimilés, il était temps d'aller explorer les bas-fonds de la Pausa by night.
Une fois les lumières coupées, c'est tout un monde nouveau qui se révéla aux yeux ébahis de nos plongeurs.
Mais pas question de fainéantiser, Sandrine, impitoyable, multiplia les exercices : évolution en palanquée,
interprétation des signes et l'indispensable vidage de masque... Courage ! La prochaine fois ce sera en mer !
Texte et photos : Laurent.