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Arrivés le vendredi soir ou directement le samedi matin, c'est donc gonflés d'enthousiasme qu'on se retrouve sur le port de Favière prêt pour un week end anthologique ! La seule exception qui confirme la règle, c'est le pneu du Partner d'Henri, crevé au moment même où il quittait le Jaï. A cet incident pres, on est tous là et bien là ! |
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Le Rubis est un sous marin de 66m de long construit en 1931 et sabordé en 1958 après une carrière bien remplie . Avec 66m de long et la visu qu'on a dans le Var, l'épave se découvre en un seul coup d'oeil à la descente. Pas de courant, un bout fixé directement sur la superstructure, fond de sable plat, la plongée ne présente pas de difficultés particulières. Et puis le long d'un cigare, on ne risque pas de se perdre ! Certaines écoutilles sont ouvertes et il est -techniquement- possible d'y pénétrer. Techniquement mais formellement interdit ! C'est très étroit et sans visu dès qu'on soulève le fond. Au sens propre : mortel ! |
Mais l'extérieur vaut largement le coup d'oeil. Sur la coque, on découvre des congres et des murènes, on passe au
dessus de l'oeil noir des écoutilles (vade retro !), on glisse sur les stabilisateurs à la base du nez et si on
se tient sur le kiosque, on profite d'un point de vue unique sur la proue et la poupe et on se sent dans la peau de
Sean Connery au début d'A la poursuite d'Octobre Rouge.
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A peine le temps de digérer et on réembarque pour la Gabinière, ses lions, ses tigres et ses panthères. Pardon, je
confonds avec le cirque Pinder, avec ses anthias, ses barracudas et ses mérous.
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La route du Togo sera plus compliquée que celle du Rubis : il nous faut nous lever avant l'aube et rejoindre le club où on charge notre matériel sur le bateau. On revient ensuite à l'hotel d'où, après le petit dej, on prend tous la voiture pour Cavalaire où on boucle la boucle en retrouvant le bateau. C'est bien compliqué mais ça permet au club de faire un second tour dans la baie (sur le Ramon Membru ?) et ça nous évite une longue traversée au saut du lit, alors ça va. |
Le cargo repose sur un fond de 60m,
ça devient sérieux, la narcose agit, la conso augmente, la durée des paliers explose. Bref, ça ne
s'improvise pas. En y réfléchissant, 60m, ca nous fait bien un immeuble de 15 étages, ça !
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J'en connais (pas vrai Robert ?) pour qui une épave c'est rien qu'un tas de ferraille rouillant au fond mais moi j'adore les épaves. On se met à l'eau et on les voit apparaitre peu à peu sortant du gris, imposant leur masse à notre regard intimidé ou émerveillé, nous transformant en pirates nains montant à l'assaut de leur mystère englouti ! |
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Quand on descend sur le Togo, c'est bien sa masse qui impressionne. S'il n'y a là que l'avant, le morceau est
colossal avec 60m de long et un pont qui trône à une dizaine de mètre du sable.
La muraille de métal qu'est la coque est d'autant plus impressionnante qu'elle est couverte d'une forêt
d'énormes gorgones lie de vin.
Ma palanquée file sur l'arrière au plus profond voir la cassure. Parait qu'on peut y pénétrer pour découvrir la
salle des machines. A 60m, faut mieux aller mollo, ce qu'on pourra apercevoir de l'extérieur nous ira très bien.
Les cales sont ouvertes mais ne recèlent pas grand chose, le Togo transportait du charbon mais je ne découvre
aucune briquette. Faut pas compter faire ses courses sur l'épave pour se chauffer cet hiver !
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On est donc débarqué à Cavalaire pour rejoindre Bormes par la route. Quel dommage, il n'y a plus de couscous au
restau. Ni d'apéro, ni de gâteau d'anniversaire gratuit. Snif, le difficile retour aux dures réalités de la vie !
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Quelques petits barracudas nous passent au dessus de la tête, à peine discernables dans la grisaille.
Un congre farfouine un peu plus loin. Et pis dans la posidonie, une grande nacre ! Et puis une autre et
encore une autre.
Cool ! Tiens, en voilà une couchée !? Je la ramasse, l'intérieur est vide, il ne reste que la coquille. Nous sommes
dans une réserve marine, interdiction absolue de remonter quoi que ce soit. Mort ou vif. Ma trouvaille est on ne
peut plus morte mais je dois faire contre fortune bon coeur et rejoindre le bateau en l'abandonnant où je l'ai
trouvée. Snif !
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