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"Roche de Rame" dit le panneau à l'entrée du petit village des Hautes Alpes qu'on découvre au bout de 2 heures et
demie de route.
Le lac est juste à côté de la Nationale, on n'a donc pas de mal à le trouver.
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On a commencé à se préparer tranquillou quand arrivent nos contacts du CNRS. Le temps de faire connaissance, ils nous
expliquent pourquoi ils ont fait appel à nous.
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Pour les paramètres de la plongée, y a du bon et du moins bon. Le bon, c'est l'altitude peu élevée du lac et les
16 m de fond maxi. Le beaucoup moins bon, c'est la température de l'eau et le fond vaseux qui va limiter notre
visibilité.
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On rejoint la bouée et on descend pour découvrir le paysage lunaire du fond. La première bonne nouvelle, c'est que le carottier est tout à côté de la bouée, la visibilité est correcte et on n'a donc aucune difficulté à le découvrir. La seconde bonne nouvelle, c'est qu'il s'est bien planté verticalement. La mauvaise, c'est qu'il ne dépasse que de 2 m environ. Ce qui veut dire que 1) il est planté au moins de la moitié et 2) que la couche de vase est vraiment très épaisse ! |
Epaisse et collante ! Impossible d'extraire ce satané carottier. La vase est très instable, au moindre mouvement,
elle s'envole, nous enveloppant d'un brouillard impénétrable. Bien sûr, impossible de prendre appui dessus pour tirer.
On s'y enfonce mieux que dans du beurre fondu. Ca fait succion, s'agirait pas de s'y retrouver coincé !
Mais la substance est fascinante, une simple caresse et on la voit onduler langoureusement.
Des restes de chutes de bois en décomposition baignent dans le coulis mais ne nous sont d'aucune aide tellement ils
sont friables.
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Les bidons sont là, Robert les arrime et on utilise nos détendeurs de secours pour en chasser l'air. En tout cas,
notre matériel fonctionne sans souci. Pas de givrage, de détendeur qui fuse et pourtant on les soumet à des
débits importants. Ce qui est assez ironique après nos ennuis rencontrés à Allos.
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Nos obligations remplies, on en profite pour faire un peu de ballade. J'avais investi dans des chaussettes de néoprenes
de 5mm, des gants semi étanches et enfilé un shorty de 7mm sur ma combi semi étanche
et si je me sens dans la peau de Bibendum, je sens le froid sans en souffrir. Certes, mes lèvres me donnent
l'impression d'avoir été siliconnées par un chirurgien fou et j'ai le bout des doigts qui brule mais c'est loin
de me gacher l'ambiance.
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La pente douce des bords du lac nous ramène vers la surface. Il y a des sortes d'algues verdâtres, certaines
couvertes d'une mousse violette. On découvre aussi de petites écrevisses qui s'enfuyent en se propulsant en
marche arrière.
Après un dernier passage dans les champs de roseaux, il faut penser à remonter. 40' de plongée dans 6° mais
moi j'y serais bien resté encore un peu !
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C'est donc repus de sensations qu'on reprend le chemin de Marignane.
On n'a pas souvent l'occasion de plonger en lac et c'est
bien dommage ! Il y a l'eau douce, le cadre, les paysages bien exotiques à nos yeux qui ne connaissent que les
fonds marins ! On aura rendu service à la science et en plus on s'est régalés. Eh ! Que demander de plus ?
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