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Rendez vous à l'aéroport à 2h30 du matin !
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Le plongeur-voyageur avec ses sacs remplis de bidules électroniques, de trucs à tuyaux, d'appareils photos
protubérants est une cible de choix au passage des rayons X. Par exemple, que faire de son phare, appareil
fragile et couteux s'il en est ?
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SCENE 1 : un Boeing 747 au dessus de l'Atlantique Nord - Jour |
C'est donc finalement non sans quelque agacement et surtout plus légers de quelques ampoules abandonnées sous la
contrainte que les ASMeurs s'envolent pour un voyage où les ronflements ne s'interrompent que pour un petit
déjeuner à base de fromage ('Henriiiiii, t'es où ?') et de viande froide.
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L'avion se pose à 10 heures (heure locale) et la température à l'extérieur de l'appareil est de 17°.
Le vent violent qui nous cueille par surprise sur le tarmac me fait brutalement regretter de n'avoir pris qu'une seule
polaire pour l'ensemble de la semaine. Parce que ça caille !
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Déballé depuis à peine 6 mois, le club Marmara est un hôtel flambant neuf, ce qui, en Egypte, avait plutôt tendance à être source d'inquiétudes. Ce qu'on allait gagner en matelats neufs et en vétusté, ne risquait on pas de le perdre côté organisation ? Le chaos général décrit par des témoignages trouvés sur le net faisait il réellement partie, comme l'assurait Blue Lagoon, de la préhistoire de l'hôtel ? |
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Bin, y avait intérêt car le club Marmara c'est une énorme machine de guerre !
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L'argument massue, c'est le all inclusive. Tout est gratos et à volonté ! Et y a de la pizzzzzzaha ! Ah si on me
prend par les sentiments...
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La nourriture est conforme à ce qu'on trouve dans ce genre d'établissement. Tout est disponible en buffet et comme c'est de la cuisine occidentable réinterprétée, il ne faut pas s'attendre à y découvrir des plats traditionnels. Mais les assiettes sont trop petites pour pouvoir caser tout ce qu'on a envie de manger, le contrat est donc rempli. Et pis quel pied que de rentrer à l'hôtel à 22h30 et de se tapper ou des spaghettis bolognaises ou un morceau de pizz ! |
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Mais la part d'aléa propre à toute excursion en dehors de son jardinet survient dès le premier jour où on découvre
que tous les problèmes n'ont pas été réglés. Le gouverneur d'Hurghada, en bisbille avec le directeur de l'hôtel,
lui a interdit l'usage de la marina.
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Premier jour et premier lever à 7h00 pour être à temps au rendez-vous. C'est cool de se lever tôt le matin pour aller plonger, ça l'est moins quand c'est pour prendre le bus. Métro, à l'eau, dodo ? |
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Il faut environ 15 minutes de mini-bus pour rejoindre l'hotel Pacha derrière lequel se cache le club Orca, qui
nous servira donc de base pour la semaine. Le club est tenu par des Allemands mais on y a la bonne surprise de
retrouver la monitrice egyptienne qui nous servit de guide à
Safaga il y a 3 ans.
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Bref pour toutes ces raisons et bien d'autres encore mettez des DIM... euh des DIN pour plonger ! |
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S'il y a quelque chose à savoir et qui n'est pas la première chose à laquelle on pourrait penser au sujet de
l'Egypte, c'est ce CENSURE de CENSURE de vent qui semble souffler en permanence sur la Mer Rouge ! En tout cas,
il n'a rien à envier à notre mistral et coupe-vent et polaires sont des must have de la garde robe pour l'Egypte !
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Hurghada est un lieu mythique pour avoir été, avec Sharm El Sheik, le berceau de la plongée en Mer Rouge.
Si c'est là que tout a commencé, le site a été visité en 20 ans par des plongeurs du monde entier par centaines de
milliers. Hurghada, victime de son succès ? Les plongées sont réputées sur exploitées, les fonds détruits, noyés
sous la masse.
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Gota Abu Ramada
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Abu Ramada Ouest
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Abu Ramada Sud
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Aruk Giftun
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Giftun Soraya
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Shaab Dorfa
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El Fanadir
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Abu Ramada Cave
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Banana Reef
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Abu Ramada Halk
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Erg Somaya
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Avec le numérique, la photo a envahi en force nos vies et ça se voit ! Y a 3 ans lors de notre voyage à Safaga,
on n'arrivait pas à remplir un CD de 650 Mo avec nos scans. Au retour d'Hurghada, la moisson d'images tutoye les 3 Go !
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Hurghada a bien progressé depuis le tout petit port de pêcheur des origines et la ville s'est considérablement
étendue sur des kilomètres de côte. Au point que Hurghada se conjugue au pluriel maintenant.
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Il y a Hurghada Downtown, le 'vieux' Hurghada (vieux, c'est tout relatif) et le nouvel Hurghada avec ses galeries marchandes, ses McDo, ses cinés et ses boites de nuit. L'hotel est à l'opposé de Downtown vers les limites extérieures sud de la ville et est entouré de batiments aussi historiques que des boutiques et... des boutiques. Et aussi de 2 pov' chameaux placés là pour extirper un p'tit pourliche au touriste. ![]() ![]() |
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L'Hurghada Downtown est situé à l'autre bout de la ville, ce qui à ce stade, se mesure en dizaines de kilomètres !
Nous y avions déjà passé une soirée en 2002 mais j'ai du mal à superposer mon souvenir avec les rues qui se déroulent
maintenant sous nos pas. Les rues sont bitumées, les boutiques se déclinent en franchises, les peintres sur tee shirts se font
rares... On n'est plus harcelé à chaque mètre et -c'est le comble- on ne négocie plus ! Les étiquettes de prix
ont fleuri sur les articles et c'est à prendre ou à laisser !
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Pour celui qui choisit de ne pas risquer l'arnaque (on a vite fait de vous échanger un billet de 50 pounds -env 50F- contre un 50 piastres -env 50centimes-) et de ne pas braver la conduite "sportive" des mini-bus, le Club Marmara fournit chaque soir des animations et des spectacles. Pour la qualité, je sais pas mais parait qu'il y avait des hommes déguisés en gorille à la soirée africaine. Des hommes déguisés en gorille, l'ingrédient indispensable pour la réussite d'une soirée. |
Un soir, tout notre groupe se retrouve au restaurant italien de l'hôtel. La nourriture est la même qu'au réfectoire mais l'ambiance tamisée est beaucoup plus intime. C'est l'occasion pour les virtuoses de l'ASM de montrer toute leur maitrise du violoncelle à 2 ficelles. Faut vraiment être pro pour réussir à extirper le moindre bruit de ces engins de malheur ! |
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Le lendemain, on fait des infidélités au Marmara pour aller découvrir un restaurant de poisson quelque part entre le new et le old Hurghada. Le plus difficile, c'est sans conteste de passer commande. Déjà, le menu n'est qu'en anglais et en arabe. Qui a révisé les fruits de mer en anglais avant de venir ? Après, les garçons ne semblent disposer qu'à accepter des commandes au kg. C'est amusant à un resto de commander des plats au kilo ! Mais une fois servi, c'est le paradis. On s'éclate le bide tellement c'est bon. Pas de mauvaise surprise non plus quand arrive l'addition : top ! ![]() |
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Quand, après 5 jours de plongée, les tympans ressemblent à Alice Sapritch et que les vaisseaux sanguins charient plus
de bulles qu'un Coca, il est temps de décompresser un peu et de faire un peu de tourisme.
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On quitte la cote et on traverse un bon bout de désert pour découvrir la montagne thébaine qui abrite la Vallée
des Rois.
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Il ne fut pas le seul à trouver que c'était un bon plan et la Vallée compte 62 tombes. Bien sûr, le secret fut
vite éventé et la plupart des tombes furent pillées sans retenue au fil des siècles.
Ce fut le cas des 3 tombes que nous visiterons, celles des Ramses 4, 6 et 9.
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On quitte la Vallée et on file sans ralentir devant le Ramasseum et la maison de l'archéologue Howard Carter,
découvreur de la tombe de Thoutankmon pour l'inévitable arrêt à la boutique de souvenirs.
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Les choses sérieuses reprennent avec les colosses de Memnon. Ces 2 mastards font 19 m assis et ont été taillés dans un bloc unique de quartzite rouge. Vu du parking, ils n'ont pas l'air très rouges ! A l'origine, ils flanquaient l'entrée de l'immense temple funéraire d'Aménophis III. Malheureusement, les Egyptiens n'avaient pas pensé à construire en respectant les normes sismiques et un tremblement de terre en moins 27 a fait écrouler le temple. Ne reste plus donc sur la plaine que ces 2 colosses de même nom. Pour frimer chez Julien Lepers, sachez que ce sont les Grecs qui les ont nommés ainsi en hommage de Memnon fils d'Aurore, roi éthiopien qui se fit désouder par Brad Pitt, euh, par Achille lors du siège de Troie. |
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Avec Bruno, on décide de s'approcher un petit peu, ne serait-ce que pour observer de plus près le travail des archéologues en pleine escavation au pied d'un colosse. La mauvaise surprise, c'est que le bus ne nous a pas attendus. Un petit sprint plus tard et nous avons droit à la remontrance du guide 'oubliez pas qu'on est un groupe'. C'est ça mon pote, tu nous fais poirauter 3/4 d'heures chez un marchand de bibelots mais on a pas le droit de rester plus de 5 minutes devant un monument vieux de 35 siècles ? Hé oh, tu peux aller voir chez les Grecs mon pote ? |
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Le groupe reconstitué peut rejoindre ensuite le Nil que nous traversons pour poser le pied dans la ville de Louxor où
nous attend le restau.
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Mais Karnak, c'est aussi et surtout un rêve de pierres. Introduite par l'allée des sphinx et la façade des pylones, le joyau de Karnak, c'est bien sûr la grande salle hypostyle. Hypostyle, ça veut pas dire qu'il y a des têtes de chwouals sculptées partout mais que le plafond était porté par des colonnes. Il faut faire travailler l'imagination pour imaginer ces colonnes monumentales coiffées d'un toit mais quel spectacle se devait être ! On y entrait depuis un embarcadère sur le Nil et derrière le temple, existait une voie tout aussi riche qui faisait la liaison avec le temple de Louxor situé quelques kilomètres plus loin. |
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Près du plan d'eau, on retrouve notre pote le scarabée porte bonheur déplacé de quelques mètres. 10 tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et c'est la félicité assurée. C'est combien pour un CCP bien rempli ? Bin on sait pas, les Pharaons n'ont pas laissé de mode d'emploi. |
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Encore une fois, il ne faut pas trop traîner car nous attend une nouvelle halte indispensable à la boutique de papyrus. Pfffff ! Certains motifs, kitsch au possible appartiennent autant à l'Antiquité que 'Walk like an Egyptian' des Bangles. La photo s'impose donc illico mais on se fait vite rappeler à l'ordre : pô d'photos. Hé mollo, toto, c'est pas de l'espionnage industriel ! |
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Cette halte marque la fin de notre excursion dans les mystères de l'Egypte antique et l'immense convoi des bus
reprend la route vers la cote. Il fait déjà nuit et ceux qui résistent à l'appel envoutant du sommeil peuvent
reprendre contact avec notre siècle avec le Marginal, polar hard boiled à la française dont on nous
passe la vidéo. Ca date des années 80 et Bébel, sérieux comme un pape, distribue pendant tout le mètrage les baffes
façon Bud Spencer. C'est dire si on se marre bien.
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Pour le dernier jour, on nous a imposé un réveil beaucoup trop matinal. OK, faut pas louper l'Airbus mais quand
même, il y a des limites !
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