C'est beau l'ASM mais ça ne nourrit pas son homme. Parfois les exigences du boulot font qu'il faut s'éloigner et, à contre coeur, renoncer à fréquenter chaque semaine l'Anthias et les Robert !

Pierre Jean et Sandrine ont ainsi du mettre de la distance kilométrique avec l'ASM pour raisons professionnelles. L'un au Gabon (carrément), l'autre en plongeant en pro à Cassis. Loin des yeux peut-être mais pas loin du coeur !

En effet, comment oublier Sandrine qui marqua l'Histoire de l'ASM en étant la toute première monitrice formée au club ? Comment oublier Pierre Jean qui marqua l'Histoire de l'ASM en... en... euh... parce qu'il a euh... non... Non, ça non plus. Euh... qui marqua l'Histoire de l'ASM par ses pulls troués (c'est déjà ça).

Ils nous manquaient donc beaucoup et il faut croire que, nous aussi, on leur manquait un petit peu parce qu'ils s'en sont revenus nous faire un petit coucou.

Mais avant de pouvoir partager le verre de l'amitié retrouvée et passer nos deux zamis au grill du feu nourri des questions ("Comment k'cééé ?"), il a bien fallu plonger.
Avec la fin de l'épisode venteux, l'état de la mer nous a permis de plonger sur le Bois de Carry, petit plateau rocheux qui, étant situé au large de... bin Carry, porte bien son nom. A part le fait qu'aucun bosquet ne nous attende sous les 30m !

De toute façon, l'eau est hivernale et très très chargée. Sûr que personne n'ira inscrire cette plongée dans ses annales personnelles. 0 visu, 13° et circulez y a rien à voir : pas mal pour une plongée de février !

Texte : Laurent. Photos : Sandrine et Laurent.