A l'ASM, la Drôme est une plongée qui n'est pas facile à organiser. Placée où elle est, abritée d'aucun vent, elle impose des conditions
météo excellentes. A 52 mètres, elle exige aussi de réserver la sortie aux niveaux 3 au minimum et de mettre en place un dispositif de sécurité particulier.
Et reste encore à trouver un DP qui veuille bien se sacrifier pour faire la sécurité de surface pendant qu'on plonge.
Pas évident de réunir toutes ces conditions et ça fait un moment que la Drôme jouait à l'Arlesienne !
Pour ceux qui n'avaient jamais pu la faire (comme bibi), c'était même devenue ze épave à faire !
Parfois, à force d'idéalisation, un rêve qui se réalise n'est pas à la hauteur de ce qu'on avait imaginé et on finit déçu. Mais parfois aussi, toutes les pièces
s'emboitent à la perfection et l'expérience se révèle digne de l'attente !
C'est ce qui s'est passé avec cette descente sur la Drôme. Grand soleil, vent acceptable, visu excellente, Robert aux commandes... toutes les conditions
étaient remplies ! La vue de l'épave qui surgissait du néant dès les 30 mètres était à couper le souffle. Ou du moins, elle aurait pu l'être si le navire
n'était en partie dissimulé par d'immenses et compacts bancs de poissons ! Hé, poussez-vous, j'veux voir la tôle ! Entre les amas d'écailles, on a quand
même pu apprécier la conservation de l'épave (au fond depuis la 1ère guerre mondiale quand même), observer le dernier canon à poste (le second est
tombé) et découvrir la plaque commémorative posée sur le pont. Une belle épave et une magnifique plongée, ca vallait la peine d'attendre !
Photos : Robert, Lorenzo et Francois
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