L'aventure avait déjà commencé lorsque dans nos pensées nous imaginions notre 1er voyage subaquatique :
eau turquoise et cristalline, mer très chaude, poissons multicolores, que notre G.O (Robert BRUN) nous avait
fait découvrir dans ses récits et préparatifs. C'était évidement sans penser aux péripéties du voyage.
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Et ce n'est rien de le dire, 3 heures de retard au départ de Paris pour une dame qui nous
fait un malaise au moment du décollage (on redescend et on cherche ses bagages). |
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Il est 17 heures, heure locale, et nous voilà enfin devant l'hôtel. Gardons ce voyage comme un rêve malgré nos péripéties. Bien que nous ayons manqué notre 1ère journée nous étions ravis de pouvoir enfin poser nos affaires et avoir notre premier vrai repas depuis 36 heures.(Note du webmaster : une pensée pour le voyagiste qui nous a refusé une p'tite compensation pour ces 2 plongées perdues. Snif !). |
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Constitué d'appartements individuels, bordés d'une splendide plage et d'un magnifique désert.
Un confort certain était à notre disposition, nous avons même testé le jacuzzi pour vous (pour en savoir plus il
faudra l'essayer vous même). |
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Le club où nous étions s'appelait "LE BARRACUDA" et le bateau "TORNADO".
Une équipe super sympa était à nos soins. Le briefing était animé par une superbe monitrice, IMAN, et ses
marionnettes. Les repas étaient préparés à bord par l'équipage et une aide très chaleureuse nous était donnée
pour nous équiper et déséquiper.
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Une plongée le matin, un bon repas, pris bien sûr sur le 2ème étage du bateau : superbe mezzanine,
on ne se refuse rien. |
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Avant dernier jour avant le grand départ, destination LOUXOR : la vallée des rois et reines et le temple de
Karnak, le Nil.
On se croirait dans un film d'Indiana Jones.
Notre petit bus nous amène jusqu'à la gare routière et là nous sommes stupéfaits de voir autant de cars, le notre
fermera la marche " une longue et grande chenille de cars".
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Nous commençons d'abord par la vallée des Rois : les
tombeaux, les peintures restées intactes, les hiéroglyphes, puis la vallée des reines. Très beaux décors :
d'ailleurs de magnifiques sirènes de notre club font la montée des marches du Cannes égyptien. |
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Et voilà l'heure des braves a sonné. Nous sommes le 15 février 2002 et il faut reprendre le départ, fini les soirées avec les commerçants qui bordent l'hôtel où le carcadé et la shisha étaient leur cadeau de bienvenue, fini les somptueux buffets pour nos repas et déjeuners, au revoir à nos amis de la mer qui nous ont régalé. |
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Mais pas fini l'aventure du voyage !!! Car nous voilà reparti avec du retard au départ du CAIRE (cela ne nous surprend pas. Mais pourquoi donc ?). Attraperons-nous notre TGV à PARIS ? Il faudra compter avec des douaniers sympas, une bonne condition physique et un conducteur de bus un peu fou du volant pour arriver à la minute près à la gare de Lyon. |
NOUS AVONS MANQUE LE TRAIN ! Mais non, car, comme à son habitude, la ponctualité de la SNCF connaît pas
(15 mn de retard pour le TGV !) Ah ! Ah ! Ah !
Mais quelle formidable aventure ! Nous retiendrons que l'EGYPTE est un pays où le désert est roi et la mer est
reine, c'est un calvaire pour les voyageurs et un paradis pour les plongeurs, mais le plaisir est tel que même
avec des péripéties elle vous redonne le goût du reviens-y.
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L'opportunité nous a été offerte d'effectuer 2 plongées de nuit. Du rab de plongée ? Oh que oui !
Blue Lagoon, contacté, aurait pu faire un geste pour nous faire oublier une journée de galère et 2 plongées non
faites ? Bin non, ceux qui iront plonger devront aligner le cash, mais hé ! une plongée de nuit en Mer Rouge, c'est
une occasion qui ne se présente pas tous les jours !
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Et nous y voilà dans la nuit de la Mer Rouge bien loin de la maison, c'est l'exaltation. Nous sommes sur Tobia Arba et même si nous y avons plongé la veille, c'est un monde nouveau. Guy nous guide autour d'un bidon gisant au fond. Au deuxième passage alors qu'on commence à se dire que Guy aime décidèment beaucoup les bidons (la nostalgie de l'Etang de Berre ?), nous finissons par découvrir le premier pinnacle. |
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Dans les faisceaux de nos lampes, nous découvrons une enorme murène bariolée enroulée autour d'une pierre, des perroquets préparant leur nid pour la nuit ou encore des oursins crayons sortis de leur cachette diurne. Si on découvre une faune absente le jour, on s'aperçoit vite que certaines espèces ont un comportement bien différent. Les rascasses volantes, indifférentes pendant la journée, deviennent vite agressives la nuit et on se retrouve en un rien de temps poursuivi par 2 ou 3 de ces satanées bestioles promptes à nous présenter leurs piquants dressés ! La Mer Rouge, la nuit, encerclé par des pelottes d'épingles venimeuses, ambiance garantie ! |
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