On s'est bien rgal les yeux mais il faut dj prendre le chemin du retour vers la Havane. Mais plus on approche de la capitale et plus le ciel devient noir. Ce ne serait pas un gros orage qui se prpare devant nous ? On va l'viter, non ? Non, on va plutt jouer Twister : on est encore sur l'autopista que a commence pleuvoir. Mais quand je dis pleuvoir, c'est bien pire que la grosse sue qu'on se prend parfois au coin de la figure, nan, c'est plutt du genre 'monsieur No est demand d'urgence bord de sa barquette'. Bref, un orage tropical dans tout ce qu'il a de plus mouill.
C'est l'apocalypse : il y a des feuilles de palmiers qui volent dans tous les sens, les rues qui sont inondes jusqu'au dessus des essieux, des voitures cales en tout sens, des bouchons... Et cette pluie, cette damne pluie qui te transforme en serpillire au bout de 2 secondes passes hors de la voiture ! Et Robert qui nous annonce calmement : 'quoiqu'il arrive dans 20 minutes j'arrte parce qu'on a plus d'essence' Oups ! Mais finalement, on ne cale pas au milieu d'un carrefour, on trouve une station service ouverte, on ne se prend pas un arbre sur la tte, on rejoint l'htel sains et saufs. Amen ! Cette traverse de la Havane sous l'orage, encore un souvenir ajouter au grand livre de l'ASM ! Tiens, et si on restait manger l'htel ce soir, nan ? On nous fait un prix (10$ au lieu de 18), mais comme c'est pas bon, cette gnrosit nous laisse compltement froid !
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