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Situ� dans le parc du Mercantour
<BR>
altitude : 2230m
<BR>
pression atmosph�rique : 0,775 bars
<BR>
longueur : 1100m
<BR>
largeur : 650m
<BR>
profondeur maximale : 49m
<BR>
ce qui repr�sente une superficie de 60 ha
<BR>
et un volume de 54 millions de m3
<BR>
temp�rature au fond : 3� toute l'ann�e
<BR>
	</P>
      </TD>
      <TD width=30%>
	<BR><BR><BR>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/lac2.jpg" alt="vu d'un sommet voisin">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>Retour vers le pass�</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=30%>
	<BR>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/archive2.jpg" alt="il y a 20 ans, l'ASM �tait d�j� l�">
      </TD>
      <TD width=70% class="texte2">
	<P align="justify">
L'ASM et le lac d'Allos, c'est une histoire vieille de 20 ans. En effet, ce fut les 27 et 28 aout 1983 que l'ASM plongea
au lac pour la premi�re fois. Ce n'�tait pas une simple toquade, au fil des ann�es, plusieurs exp�ditions se succ�d�rent
jusqu'en 1987.
	<BR>
Mais 16 ans de tranquilit�, c'est bien trop long et en cette ann�e 2003, le 20�me anniversaire de cette premi�re plong�e
allait �tre c�l�br�e par une exp�dition anthologique, cr�nom !
	</P>
	<P align=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/archive1.jpg" alt="il y a 20 ans, l'ASM �tait d�j� l�">
	</P>
   </TR>

<TR>
      <TD class="texte2" colspan=2>
	<P align="justify">
	<BR>
Mais si on se devait d'y retourner en force, ce n'�tait pas (que) pour le plaisir de plonger dans un site exceptionnel, nous
nous devions d'en apprendre plus sur l'histoire et l'�cologie de ce lac d'origine glaciaire.
     </TD>

</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>Des objectifs ambitieux</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
En liaison avec le professeur Olivari directeur de la Maison r�gionale de l'eau, un programme scientifique costaud fut mis
sur pied. Ce n'est pas tous les jours qu'il est possible de plonger ce genre de lacs dans un tel environnement et nos
contacts scientifiques ont su profiter de l'aubaine. Bref, il n'y aurait pas de quoi fain�antiser en 2 jours dans les 
hauteurs !
<BR><BR>

<LI> effectuer un inventaire des algues pr�sentes dans le lac
<LI> trouver les fray�res � Omble Chevalier, ces poissons sont pr�sents dans le lac mais leur lieu de reproduction restait 
inconnu � ce jour
<LI> retrouver les pi�ges � s�diments pos�s en 1987 pour confier leur �tude aux professeurs Debeaulieu et Cazaubon
<LI> installer une chaine de capteurs mesurant la temp�rature et la lumi�re sur une verticale entre la surface et le point
le plus profond du lac
<LI> pr�lever de l'eau et des s�diments pour effectuer des mesures physico-chimiques
<LI> �valuer la charge organique apport�e au lac par le refuge situ� sur ses rives en mesurant le potentiel redox 
<LI> pr�lever des carottes de s�diments au plus profond du lac

<BR><BR><BR>
<!--
INFOBULLE :
oxydor�duction : r�action chimique au cours de laquelle un oxydant et un r�ducteutr echangent des �lectrons

oxydant : convertir en oxyde
oxyde : compos� r�sultant de la combinaison d'un element avec l'O2
reducteur : susceptible de ceder des electrons

potentiel redox :

mesure mmg/l
et temp� ?
-->
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>La pr�paration</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TR>
      <TD class="texte2" colspan=2>
	<P align="justify">
Une exp�dition comme celle d'Allos, �a ne s'improvise pas et le week end sur place n'�tait que la partie immerg�e d'un 
iceberg fait d'une ann�e de travail.
<BR>
Le lac est situ� dans une zone prot�g�e et il va s'en dire (mais je le dis quand m�me) qu'on n'y plonge pas
comme on le ferait � la Vesse. Le plus difficile fut sans conteste d'obtenir les autorisations et la mission des 20 ans
ne fut pas la mission des 19 ans uniquement pour des raisons administratives. Mais au moins, le d�lai permit de 
revoir � la hausse le programme des manips � effectuer.
	<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>

<TR>
      <TD width=25% align=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/prepa1.jpg" alt="�t� 2003, test d'�tanch�it� des MIEPS en mer">
	<BR><BR>
      </TD>
      <TD width=75% class="texte2">
	<P align="justify">
En 2003, les fameux s�sames nous f�mes enfin accord�s et il �tait temps de passer aux actes. Il fallait rassembler 
l'�quipe (M. Phelps ?), le mat�riel, voire le cr�er quand il n'existait pas...
<BR>
Ce fut le cas des MIEPs par exemple. Les MIEPs, c'est pas les cousins des Munchkins, mais les Modules Immergeables d'Enregistrement 
de Param�tres. Et c'est l'ASM qui les a invent�s ! Wouiwoui ! Moi je dirais, rien que pour avoir trouver le nom, on m�rite le
prix Nobel !
L'avantage d'un club comme le notre est de rassembler des talents de tous horizons. Patrick Comminges, �lectronicien de 
m�tier, a ainsi �t� le papa de ces fameux MIEPs.
<BR>
Dans un fourreau �tanche, des capteurs mesurent temp�rature et luminosit� � intervalle r�gulier et les stockent. A la fin
de l'exp�rience, on les collecte et on n'a plus qu'� extraire pour analyse les r�sultats qu'un logiciel permet d'explorer
sous formes de courbes.
	<BR><BR>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=70% class="texte2">
	<P align="justify">
	<BR><BR>
	Les autres moyens mis en oeuvre sont plus traditionnels. Les voitures sont bien �videmment interdites au lac mais 
	avec tout le mat�riel qu'on a, on solicite -et on obtient (ouf !)- une autorisation exceptionnelle valable uniquement
	pour acheminer notre bardas. Le chemin �tant taill� pour les mouflons agiles, l'aide des 4x4 de Lorenzo et JB sera
	plus que pr�cieuse : obligatoire ! 
	<BR>
	<BR>
	Et ce n'est pas tout ! Le lac fait plus d'un kilom�tre dans sa plus grande longueur. Un zodiac nous est donc
	n�cessaire pour s'y d�placer en toute s�curit�. Sale coup, on devait nous en pr�ter un �quip� d'un moteur
	�lectrique. Patatras, le voil� parti vers d'autres cieux. JB met alors � disposition le sien (un v�t�ran du lac)
	mais il est �quip� d'un moteur � explosion et les repr�sentants du parc se montrent intraitables : polluant donc
	interdit. On comprend leur raison, mais pour nous c'est un sale coup. Les d�placements se feront � la pagaye et
	c'est notre s�curit� en plong�e qui en prend un s�rieux coup. Avec plusieurs �quipes dans l'eau, il ne sera pas
	possible d'intervenir rapidement.
	<BR>
	Le reste du mat�riel ne pose pas de probl�me : le compresseur portatif nous est pr�t� par la commission souterraine
	(on retrouve donc le mat�riel vu � nos week ends d'initiation) et les parachutes de levage par le Comptoir des
	Sports � Marseille.
	<BR><BR>
	</P>
     </TD>
      <TD width=30% align=center>
	<BR><BR>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/prepa3.jpg" alt="�t� 2003, Pierre Jean teste les 2 combis superpos�es">
      </TD>
   </TR>

<TR>
      <TD width=100% class="texte2" colspan=2>
	<P align="justify">
	Apr�s, pour l'�quipement personnel, � chacun sa m�thode pour s'adapter au froid et � l'altitude. Pour l'altitude, 
	c'est relativement facile. Au choix un jeu de table corrig� ou un ordi capable de s'adapter et un peu de prudence.
	Pour le froid � chacun sa m�thode : ou combinaison s�che ou semi �tanche ou location d'une deuxi�me combinaison XXXL
	� enfiler au dessus de sa 7mm habituelle...
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>Les carottes</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TR>
      <TD class="texte2" colspan=2>
	<P align="justify">
	Parmi les d�fis � relever pendant ce week end, le plus ambitieux �tait sans conteste le carottage du fond du lac.
	Un d�fi physique et technologique de premier ordre � notre niveau !
	<BR>
	D�j�, les conditions sont extr�mes : 2200 m d'altitude, 40m de fond, saturation �quivalente � 50m en mer, eau �
	3�, visibilit� nulle, d�tendeur susceptible de geler � chaque instant...
	Atteindre le fond du lac est d�j� une �preuve, y travailler, c'est partir � la guerre ! Je voudrais bien y voir
	Nicolas Hulot !
	<BR><BR>
	Nature du fond, force de succion de la vase, n�cessit� de maintenir la carotte droite pour ne pas perturber 
	l'�tagement des diff�rentes couches... apr�s avoir envisag� chaque difficult�, une proc�dure est finalement arr�t�e :
	<BR><BR>
<LI> mise en place d'un bout du fond jusque 2m sous la surface doubl� d'un flexible reliant les parachutes de levage � une
bouteille d'air situ�e au fond
<LI> plantage des carottes dans le fond du lac
<LI> fermeture de la carotte par un bouchon sp�cial
<LI> arrimage de la carotte au bout
<LI> gonflage des parachutes
<LI> en rejoignant la surface, les parachutes extraient la carotte de la vase mais ne la remontent que 2 m�tres
<LI> les plongeurs proc�dent � la remont�e lente de la carotte
<LI> la carotte est maintenue verticale sous la surface
<LI> au lac juste avant le d�part, sortie de la carotte du lac, congelation � l'aide de carboglace, d�coupage et 
acheminement congel�e jusqu'au laboratoire � Marseille

</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>La mission - Jour 1</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	Les d�parts pour le lac se font tout au long du vendredi. Pour notre partie de l'�quipe, on part du club en
	d�but d'apr�s midi et la premi�re �tape sur le chemin des hauteurs passe par Vitrolles o� on se procure chez
	Air Liquide les 50kg de carboglace qui seront utilis�es pour congeler les carottes.
	<BR><BR>
	On charge les tr�s grosses glaci�res dans le fourgon pr�t� par Richard Tchelekian et cap sur Allos !
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TD width=33% class="texte2">
	<P align="justify">
	Matos et plongeurs se retrouvent au dernier parking tout au bout de la route. L�, le garde du parc nous ouvre donc la
	barri�re et on transvase le matos dans les 4x4 qui le monteront en plusieurs navettes, et nous on suit � pied.
	La piste est raide et la pente parfois forte (comment peuvent ils passer en 4x4 par ici ?) mais on monte avec un
	r�el plaisir. S'il l'avait fallu c'est avec le bloc sur le dos que j'y serais mont� � ce lac !
	<BR><BR>
	</P>
     </TD>

</TR>
   <TR>
      <TD width=60% class="texte2" colspan=3>
	<P align="justify">
	<BR>
	On est au refuge en fin d'apr�s midi. A temps pour prendre possession du dortoir (vite la place du haut !) et 
	d�couvrir les sanitaires : toilettes �colo sans chasse d'eau et un petit lavabo unique pour la toilette. Mais si
	certains ont besoin de plus de place pour s'�brouer, qu'ils n'h�sitent pas � piquer une t�te dans le lac !
	Euuuh un bain de minuit dans le lac ? Brrrrr, nan, pour moi, le lavabo ira tr�s bien !
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>La mission - Jour 2</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=40% class="texte2">
	<P align="justify">
	C'est le grand jour ! Lever donc � l'aube et apr�s les ablutions du matins (dans le lavabo,
	merci) et le petit dej, y a du montage � faire.
	<BR><BR>
	Le compresseur est mis en route, le zodiac est mont� (non sans mal !) sans sa motorisation et Robert pr�pare les
	op�rations du jour.
	</P>
     </TD>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	<BR>
	On pr�pare les �quipes, on r�partit les t�ches et allez, �quipement !
	<BR><BR>
	Un premier zodiac part avec 2 �quipes � bord : pendant que certains vont traquer l'Omble Chevalier, avec Pierre Jean 
	et un moniteur, on va tenter de retrouver les pi�ges � s�diments � l'extr�mit� oppos�e du lac.
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TD width=70% class="texte2">
	<P align="justify">
	<BR>
	Je suis plus engonc� que le bonhomme Michelin : j'ai enfil� une 5mm XXL sur ma 7mm, j'ai mis 2 paires de gants et
	des chaussettes de n�oprene dans mes botillons. 
	<BR><BR><BR>
	    
	<img src="../images/3reportages/allos2003/preparation1.jpg" alt="attack of the bonzhommes Michelin">
	    
	<img src="../images/3reportages/allos2003/preparation2.jpg" alt="mont�e � bord du zodiac">
	<BR><BR><BR>
	Alors le froid ? Avec un tel harnachement et des immersions courtes
	on ne le sent pas trop finalement... au d�but. Apr�s il s'impose peu � peu insidieusement. Sauf au niveau de la
	t�te o� l'effet est imm�diat : mal aux cervicales et une m�chante barre douloureuse au dessus des yeux. 
	Dans les 20 premiers metres l'eau ne descend pas � moins de 6�. C'est d�j� pas beaucoup mais faut penser � ceux
	qui vont descendre bien plus bas.
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<BR><BR>
	<P align="justify">
	Et c'est � presque que 40m que se d�roule l'essai de carottage.
	La palanqu�e de Robert descend donc dans le froid et l'obscurit�. En dessous de 10m, on ne voit d�j� plus sa main
	tendue � bout de bras, 30m plus bas, ca doit pas �tre triste !
	Les carottes sont enfonc�es dans la vase sans difficult�s mais le d�tendeur de Robert givre et se bloque en position
	ferm�e. Aie ! Sans air, c'est le retour surface oblig� sans que la carotte soit bouchonn�e et fix�e. Echec, les
	carottes restent plant�es au fond du lac.
	<BR><BR>
	Pas de chance non plus pour trouver les fray�res � Omble Chevalier, l'animal gardera ses secrets. 
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	Un pi�ge � s�diments sera retrouv� et extrait du lac. Mais bilan mitig� l� encore, le bout reliant les pi�ges
	entre eux s'est cass� et ses petits fr�res restent introuvables dans l'�paisse couche de vase recouvrant le fond.
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
     <TD width=30% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/redox4.jpg" alt="mesure du potentiel redox d'une mini carotte">
     </TD>
      <TD width=35% class="texte2">
	<P align="justify">
	La m�thodologie pour les mesures du potentiel redox est simple : on part du bord selon une ligne droite et on 
	pr�l�ve � 3, 5, 10 et 15m des mini-carottes qu'on ram�ne au pied du refuge o� les mesures sont effectu�es bien au
	sec. Nous pendant ce temps, on attend dans l'eau pour pouvoir recommencer un peu plus loin. Batifoler au fond est une 
	chose, attendre en surface 3/4 d'heure la fin des mesures en est une autre : �a caille s�v�re mais � tout
	prendre c'est mieux que d'attendre mouill� sur la rive, fait meilleur dans l'eau !
	</P>
     </TD>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	Le soir au refuge, on tire les premiers enseignements de cette journ�e. La d�ception est grande d'avoir �chou�
	dans l'op�ration de carottage mais cela ne nous emp�che pas de f�ter dignement les 20 ans de la premi�re plong�e de 
	l'ASM au lac !
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>La mission - Jour 3</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=60% class="texte2">
	<P align="justify">
	Il ne nous reste plus que le dimanche matin et on a encore pas mal de pain sur la planche. 
	<BR>
	La pi�ce de r�sistance du jour est la seconde
	tentative de carottage. C'est prioritaire et le lent zodiac sera affect� � cette mission. 
	Pierre Jean et moi devons de notre c�t� tenter � nouveau de retrouver les pi�ges � s�diment. Dans la vase, ce ne
	sera pas facile mais une mission en apparence impossible ne nous fait pas peur ! Le zodiac r�quisitionn�, nous 
	ferons la travers�e du lac � la palme.
	</P>
     </TD>
     <TD width=40% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/preparation6.jpg" alt="le briefing pour pr�parer la seconde tentative de carottage">
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
     <TD width=40% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/sousmarine4.jpg" alt="allez trouver des pi�ges envas�s dans un embrouilli pareil !">
     </TD>
      <TD width=60% class="texte2">
	<P align="justify">
	Nous ne retrouvons pas les autres pots � s�diments (c'�tait vraiment impossible vu les conditions) mais nous assistons
	� la seconde tentative de carottage. Malheureusement sans plus de succ�s que la premi�re fois. Le chantier de la
	veille n'est pas retrouv� et -fatalitas- un nouveau d�tendeur qui g�le (un mod�le anti givre dont on taira
	la marque) fait capoter � nouveau l'op�ration. Dommage !
	</P>
     </TD>

</TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
     <TD width=30% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/mieps2.jpg" alt="Georges Olivari parraine l'op�ration">
     </TD>
      <TD width=40% class="texte2">
	<P align="justify">
	Un motif de satisfaction vient temp�rer les d�ceptions de la journ�e et fais pencher le bilan de la matin�e vers le +
	quand la chaine des MIEPs est install�e sans difficult�s � l'endroit pr�vu. 
	Chacun de ces modules enregistrera donc temp�rature et intensit� lumineuse de la surface au fond et rendez vous est
	d�j� pris pour la r�cup�ration de l'ensemble pour l'�t� 2004. Ce qui, voyons un peu, nous fera : 365 jours x 1 
	mesure toutes les 20' x 1 mesure de temp� + 1 mesure de lumiere... mmmm.... 52560 mesures � exploiter par MIEP !
	Pfiouuuu !
	</P>
     </TD>
     <TD width=30% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/mieps4.jpg" alt="Robert et JB pr�parent le flotteur (en jaune) et les MIEPs (modules gris) sous le regard du repr�sentant du parc">
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	Ces derniers �l�ments mis en place, il nous faut d�j� penser � ranger et mettre en route la noria des
	4x4 pour redescendre en plusieurs voyages notre mat�riel et entreprendre le chemin du retour vers Marignane.
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD class="titre2">
	<P align="justify">
<BR><BR>
<I>Le bilan</I>
<BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	Alors le bilan de ce week end ? Nos amis scientifiques travaillant sur le long terme, les r�sultats seront longs
	� venir et plus longs encore � interpr�ter. Il faudra longtemps pour conna�tre le bilan scientifique exact. Sans parler
	des mesures des MIEPS qui se feront attendre tout une ann�e.
	<BR>
	Bien s�r, on est tous d��us de l'�chec de la partie la plus spectaculaire, les fameux carottages. Mais pr�parer une
	telle op�ration quand on n'est pas des scientifiques n'est pas une sin�cure. Ce week end aura au moins �t� riche 
	en enseignements quant � la fa�on de proc�der et les points faibles du mat�riel.
	Ce sera donc agu�ris et bien mieux pr�par�s que nous retournerons au lac. Sous r�serve de r�ussir � d�crocher les
	fameuses autorisations !
	</P>
     </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2">
	<P align="justify">
	Restera pour les plongeurs que nous sommes avant tout, le souvenir �bloui de plong�es exceptionnelles dans un
	cadre fabuleux. Le fait de refaire surface apr�s une plong�e riche en sensations nouvelles au milieu des sommets qui entourent
	le lac justifie � lui seul tous les efforts et le travail accompli.
	<BR>
	A bient�t Allos et pas dans 20 ans, on esp�re !
	<BR><BR><BR><BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
     <TD width=60% align=center valign=center>
	<img src="../images/3reportages/allos2003/sousmarine5.jpg" alt="">
     </TD>
      <TD width=40% class="texte2">
	<P align="justify">
	Texte : Laurent
	<BR>
	Photos : Henri, Lorenzo et Laurent
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE border=0 width=100%>
   <TR>
      <TD width=100% class="titre2">
	<P align="center">
	Encore merci !
	</P>
      </TD>
   </TR>
   <TR>
      <TD width=100% class="texte2" align=center>
	<LI> au garage Fiat de Richard Tchelekian � Marignane pour le pr�t du fourgon
	<LI> � la commission de plong�e souterraine pour le pr�t du compresseur portable
	<LI> au Comptoir des Sports � Marseille pour le pr�t des parachutes de levage
	<LI> et puis bien s�r, merci � tous ceux qui ont contribu� � rendre possible cette exp�dition !
      </TD>
   </TR>
</TABLE>