Le retour au club se fait aprs avoir pass une mauvaise nuit. Pfff, c'est comme le parachutisme : le 2me saut est pire
que le premier. Que la Force soit avec nous parce qu'on va en avoir bien besoin.
Je ressors de ma dernire apne d'chauffement juste pour le dbut de l'preuve et une grosse grosse crise d'angoisse. Mais
qu'est ce qui m'arrive ? Sandrine descend et mon coeur monte battre dans mes oreilles. DUDUM DUDUM DUDUM !
L'apne, c'est tout dans la tte : faut que je me calme ou je suis foutu. Grosses grosses respirations et quand vient mon
tour, je suis aussi calme que Bouddha sous son arbuste. Coucou M. l'Examinateur, c'est moi que v'l ! Ah, je peux remonter ?
Quoi, dj ? Nan, je vais rester un peu encore... Si, si, j'insiste.
Pour la RSE, c'est refrain connu : facile l'entrainement mais l je trouve le temps un peu long et ne crache pas une bulle
d'air de toute la remonte. Aie, j'ai trop expir au fond !
Sauvetage palmes, je dcolle sans attendre. Andr, mon cobaye, n'a pas rejet son dtendeur, trop facile ! Sauf que...
euh... pourquoi j'entends pas mon ordi bipper signe que je remonte trop vite ? Au pire du pire, il bippe
toujours au moins 3 secondes ! Et l, rien ! D'oh ! Ne pas s'arrter, surtout ne pas s'arrter. Je rentre la tte dans
les paules et palme comme je peux. Ca se traine, mais a remonte centimtre par centimtre. A ce rythme, on risque pas
la surpression pulmonaire ! Encore une preuve dont je ne me vanterai pas ! Dcidment, a restera le leimotiv du week end !
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