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C'est pas parce qu'on va quitter Maria dans la journ�e qu'on va renoncer � la traditionnelle s�ance de PMT au saut du lit. Oh que non de non ! Par contre, le personnel de l'hotel, compos� d'employ�s d'�tat, travaille par rotation de 10 jours, le cuistot vient de changer et �a se sent. Les pancakes devenus �pais et farineux en ont pris un sale coup. Bin alors, si a pu bon pancakes, moi j'me casse ! 
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      <TD class="texte2" width=40% align="left">
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad1.jpg" alt="dernier regard sur Maria la Gorda">
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      <TD class="texte2" width=60%>
	<P align="justify">
  Justement, on pensait partir t�t, mais on nous dit que les minibus ne seront l� qu'en d�but d'apr�s midi. On en est quitte pour une matin�e de farniente � l'ombre des cocotiers. H�, on a connu pire comme salle d'attente ! Mais voil� nos chauffeurs qui arrivent bien d�cid�s � nous embarquer alors qu'il n'est pas encore midi. Le temps de grignoter un morceau et jeter un dernier regard sur ce petit coin de paradis et nous voil� � nouveau pr�cipit�s sur les routes cubaines. 
L'id�e, c'est de d�poser Christine, Joel et Robert J � l'a�roport, de d�poser nos affaires de plong�e, de r�cup�rer notre voiture de location et de filer vers Trinidad pour le d�but de notre p�riple.

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      <TD class="texte2" width=70% >
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"j'adore qu'un plan se d�roule sans accroc", ouais mais on est � Cuba. Jusque l'a�roport, pas de l�zard. L�, nos chauffeurs refusent d'attendre qu'on r�cup�re notre voiture de loc. On s'adapte : Paulette et Ghislain les accompagnent avec nos bagages et on les rejoindra � l'hotel. 
1 heure plus tard, on peut enfin r�cup�rer le Hyundai 7 places. 1 heure encore apr�s on arrive � notre h�tel de la Havane. C'est pas qu'il soit si loin. Oh que non ! Mais, d�j� c'est la nuit et on d�couvre la ville et ses petites particularit�s : les grandes directions sont � peine indiqu�es : au mieux, on trouve des sortes de petites pyramides avec le num�ro des rues. Ce serait d�j� pas mal si on avait une carte un tant soit peu pr�cise, mais Routard comme le Lonely Planet n'ont pas pris la peine d'indiquer toutes les petites rues. Au fait, c'est quoi l'adresse de l'h�tel ? Bin.... c'est le Copacabana sur le front de mer. Oui mais dans le Miramar ? Le Vedado ? Mariano ? Doh ! Normalement, on devait suivre nos bagages, genre... 
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      <TD class="texte2" width=30% align="right">
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad3.jpg" alt="notre v�hicule pour la seconde semaine">
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      <TD class="texte2" width=55% align="left" colspan=2>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad2.jpg" alt="des plans ultra-pr�cis dessin�s par l'habitant ! l'IGN peut aller se rhabiller !">
      </TD>
      <TD class="texte2" width=45% rowspan=2>
	<P align="justify">
  Alors perdus pour perdus, on demande notre chemin � tous les coins de rue. Bonne pioche, Guy se d�brouille comme un chef en espagnol. Mauvaise pioche, les coins de rue sentent le rhum ou le oinj et les autochtones font tellement preuve de bonne volont� qu'ils mettent un point d'honneur � nous renseigner sans m�me comprendre o� on veut aller. Malgr� des plans � faire p�lir de jalousie l'IGN, on finit par apr�s maints d�tours � rejoindre le Copacabana. 21 heures mais on ne s'attarde pas, il nous reste 400 bornes pour rejoindre Trinidad ! Tout le monde � bord du Hyundai et on d�colle en trombe. Les premieres images de la Havane d�filent rapidement dans la nuit : le front de mer (le fameux Malecon), les immeubles d�labr�s... Ce qui frappe, c'est le manque de transports en commun. De nombreuses jeunes filles v�tues de court attendent le bus aux intersections. Un grave probl�me heureusement r�solu par des gentlemen seuls s'arr�tant pour les prendre en stop. Nous on est complet et on prend nos aises dans l'Hyunda�. Ou presque, d�s les premieres minutes, la place assise au milieu � l'arri�re acquiert une ptite r�putation et on pense tr�s vite � organiser des rotations que ce ne soit pas toujours le m�me pauvre infortun� du derri�re qui s'y colle.

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   </TR>
   <TR>
      <TD class="texte2" width=25% align="right" valign=top>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad4.jpg" alt="la fameuse banquette arri�re">
      </TD>
      <TD class="texte2" width=25% align="center"  valign=bottom>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad5.jpg" alt="les seuls indicateurs de rue de la Havane">
      </TD>
   </TR>
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   <TR>
      <TD class="texte2" width=100% >
	<P align="justify">

D�j� pour trouver l'autoroute, c'est tout un po�me. 3�me � droite ? euh... c'est une rue �a ? Faut la compter ou pas ? Bin.... Dans un autre pays, les rep�res sont forc�ment diff�rents et dans le noir et la fatigue, allez vous y retrouver ! On prend vite le pli : on interroge un autochtone tous les 100m jusqu'� rejoindre l'autopista. 'attends, t'as vu cette rue minuscule, ca peut pas �tre par l� l'autoroute !' 'euh, mon gars, on est sur l'autoroute, l� !' Gloups ! Le bon c�t� de la chose, c'est qu'il y a tr�s peu de circulation. Le mauvais c'est qu'il n'y a strictement aucun panneau indicateur. On nous racontera la m�saventure du touriste qui, partit pour Santa Clara se retrouva � Trinidad � 50km de l�. On peut vous dire que �a n'a rien d'�tonnant ! Alors on s'arr�te. Encore et encore et encore. Heureusement, m�me � 3 heures du mat, y a encore du monde dans les rues � Cuba et ce jusque dans le plus petit village. On a juste l'air b�te quand on tombe sur un muet (v�ridique) ! 
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Dans les annales de l'ASM, on connaissait la salle d'attente du Caire, faudra lui ajouter le trajet la Havane / Trinidad de nuit. Ca tournerait presque au gag si on �tait pas si fatigu�s. Arriv�s � destination (ou presque), on cherche l'h�tel. C'est sens� �tre un grand machin au bout de la p�ninsule d'Ancon et on ne le trouve m�me pas dans la nuit ! Bilan : plus de 7 heures et demi pour faire 400 bornes ! A presque 4h du mat (10 heures fran�aises), on ne s'attarde pas pour filer aux chambres : vite au lit !

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      <TD class="titre2">
	<BR><BR>
	Trinidad
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   </TR>
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      <TD class="texte2" width=100% >
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Quelques tr�s petites heures plus tard, on jette un oeil plus critique aux chambres. Le lavabo est int�ressant : il arrive � peine plus haut que le genou et il est pench� vers l'avant. Quand vous posez quelque chose dessus, �a roule et vous tombe sur les pieds. Une porte fine comme du papier � cigarette et ferm�e d'un simple petit verrou s�pare 2 chambres. R�sultat : on entend le moindre murmure. 
Le soleil lev�, on prend aussi le temps de juger l'�tablissement. Apr�s le petit paradis de Maria la Gorda, c'est le retour au r�el. L'�tablissement est un peu vieillissant et b�ti en b�ton avec un restaurant qui �voque un r�fectoire. Par contre, y a chocolat chaud pour le petit dej. Tiens, c'est rare mais on comprend vite pourquoi : on y trouve du touriste fran�ais par bus entiers ! Mais bon, on ne va pas y rester bien longtemps dans cet ensemble de b�ton. Cap vers Trinidad !

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   <TR>
      <TD class="texte2" width=25% align="left" valign=top>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad6.jpg" alt="vue de l'�glise depuis la Plaza Mayor">
      </TD>
      <TD class="texte2" width=40% align="center" valign=bottom>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad9.jpg" alt="la Plaza Mayor">
      </TD>
      <TD class="texte2" width=35% align="center"  valign=bottom>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad8.jpg" alt="les montagnes au dessus de Trinidad">
	<BR><BR>
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad7.jpg" alt="les pav�s de Trinidad">
      </TD>
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      <TD class="texte2" width=67%>
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-ahem-... Situ�e dans la province de Sancti Spiritus et fond�e en 1514, La Villa de la Santisima Trinidad a �t� inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Comptant aujourd'hui 50 000 habitants, elle a connu son heure de gloire au XIXeme siecle gr�ce � l'industrie sucri�re. Des centaines d'exil�s fran�ais vinrent s'y �tablir et fond�rent des dizaines d'exploitations dans la Valle de los Ingenios situ�e � l'ouest. Autrement dit, la ville accumulait la richesse et le centre ville, pr�serv� et o� les voitures sont bannies, t�moigne encore de cette splendeur. Avec ses rues pav�es, ses clochers et la fameuse Plaza Mayor, Trinidad d�gage un charme colonial plut�t choucard.

Ca n'a pas �chapp� aux touristes qui, comme nous, se pressent en masse. Les boutiques et les mus�es se sont multipli�s pour r�pondre � la demande. Le plus fun, c'�tait le Museo Nacional de la Lucha Contra Bandidos narrant la lutte des valeureux r�volutionnaires contre les anti-castristes (les bandidos). Le Museo Historico Municipal est int�ressant non pas en lui m�me, m�me s'il est install� dans l'ancienne demeure d'un richissime n�grier, mais parce qu'il est surmont� d'une tour avec une vue imprenable sur la ville ! Autrement dit, d�s qu'on a compris que pour acc�der � cette tour qui nous nargue, il faut passer par le mus�e, on aligne les 2$ avec le sourire. C'est un peu sport pour monter l'escalier en bois tout �troit mais c'est vrai que la vue est magnifique. Apr�s avoir pique niqu� avec quelques nourritures emprunt�es au buffet du ptit dej, notre petit groupe �clate pour l'apr�s midi. Les Bayol resteront en ville explorer les bars et se remplir les oreilles de musique et nous autres partont � l'aventure ! Cap sur Topes de Collantes au nord de la ville.

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      <TD class="titre2" colspan=2>
	<BR><BR>
	Topes de Collantes
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	<P align="justify">
  Pour y acc�der on grimpe dans les montagnes. Au col, un point de vue permet d'avoir une vue impressionnante sur toute la p�ninsule. Apr�s on monte encore (point culminant, le Pico San Juan atteint les 1200 m) et on d�couvre Topes de Collantes perdue dans les denses for�ts. 
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Encore un contraste saisissant : imaginez vous rouler sur une petite route dans la for�t pour d�couvrir d'un coup des petits immeubles d�labr�s et un immense h�tel � l'architecture stalinienne qui ne d�parerait pas dans Brazil ! Allez, une vision aussi incongrue, aussi d�plac�e �a m�rite bien quelques clich�s. Les autochtones se moquent de notre r�flexe de touristes n�vrotiques du d�clencheur mais celui l�, il �tait immanquable ! 
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Mais ce n'est pas lui qui nous amen� dans la petite ville, pas plus que les �tablissements thermaux. Nous sommes � la recherche des chutes d'eau. Le Salto del Caburni est renomm� mais la randonn�e pour l'atteindre est �pic�e de 10$ de droit de passage. Mmmouais. On pr�f�rera se rabattre sur d'autres chutes mais le tout c'est -refrain connu- de les trouver. Et l� encore, on se dit que tout se m�rite � Cuba. Si c'est pas en alignant le cash, c'est en se perdant en des heures en recherche ! Apr�s avoir pas mal tourn� en rond et demand� � des dizaines de personne notre chemin, on d�niche finalement le petit sentier sens� nous y mener. Enfin ? H� mais ce n'est que le d�but ! 	<BR>

Pittoresque, parfois des marches ont �t� mat�rialis�es par des radiateurs en fonte ! Arf, arf, ces radiateurs incongrus sur une �le des Cara�bes sont un cadeau sovi�tique. Ah, les bienfaits des plans quinquennaux ! Notre excursion dans la for�t est des plus agr�able mais on n'atteindra jamais les chutes.
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Des dizaines des sentiers et pas un panneau indicateur ! Le touriste doit �tre rare par ici ! Quoique, arriv�s � une cahute, des paysans nous demandent 5 dollars pour aller plus loin. Perdus dans la for�t loin de tout apr�s 2 heures de marche pour s'entendre demander 5 dollars ? Tant pis, retour sur Trinidad ! Une autostoppeuse devant laquelle on ne s'arr�te pas, nous initie aux coutumes locales. Chez eux, ce n'est pas le m�me doigt que chez nous qui est tendu en geste de -hum- disons d�fi ! 
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   <TR>
      <TD class="titre2" colspan=2>
	<BR><BR>
	Valle de los Ingenios
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      </TD>
   </TR>
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      <TD class="texte2" width=30% align="center"  valign="center">
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad23.jpg" alt="la tour de Manaca Iznaga">
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad24.jpg" alt="la tour et la lune">
      </TD>

<TD class="texte2" width=40% >
	<P align="justify">
	<BR>
On r�cup�re Guy, Paulette et Ghislain devant l'�glise Santa Anna et on d�cide d'aller visiter la fameuse Valle de los Ingenios. La d�couvrir dans le soleil couchant est un spectacle qui vaut le d�tour ! On va jusqu'au domaine de Manaca Iznaga la sucrerie la plus connue de la vall�e. Ce qui fait sa renomm�e est sa tour haute de 44m � l'origine destin�e au maitre du domaine qui pouvait de son sommet surveiller le travail de ses esclaves. Une cloche maintenant pos�e � terre servait � signaler le d�but et la fin du travail. Refrain connu : quelques p�t�s de tunes ont exploit� des tas de pov' peones pour �tre encore plus p�t�s de tunes ! Juste retour des choses, maintenant c'est le touriste qui doit payer pour avoir le droit de presser son bout de canne � sucre ! Cela dit m�me � 1$ le verre et un peu d'huile de coude, c'est vachement bon le sirop de canne � sucre ! Fatigu�s, crott�s, mais heureux comme tout on retourne � notre h�tel. Allez, on se laisse aller � un petit bain de 20h00. L'eau est super chaude (yeah), la plage est de sable blanc mais l'eau compl�tement laiteuse ! Aucune visi et le fond est fait d'une sorte de m�lange sableux dans laquelle pousse ce qui me semble �tre la version locale de la posidonie. Allez au dodo !

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   <TR>
      <TD class="titre2" colspan=2>
	<BR><BR>
	Jardin Botanico Soledad
	<BR><BR>
      </TD>
   </TR>
   <TR>
      <TD class="texte2" width=33% align="center"  valign="bottom">
	<img src="../images/3reportages/cuba2003/trinidad30.jpg" alt="ca va, vieille branche ?">
      </TD>
      <TD class="texte2" width=100% >
	<P align="justify">
  Le lendemain matin, on commence � prendre la route de Cienfuegos, notre prochaine �tape. En chemin, on s'arr�te visiter le Jardin Botanico Soledad qui est un jardin botanico, quoi ! Mais attention, pas n'importe lequel. D'apr�s les cubains, un des plus beaux du monde. A part celui du Montet � Vandoeuvre, j'en connais pas d'autres alors je veux bien les croire ! Blague � part, il a �t� fond� en 1901 par un yankee et compte 2000 esp�ces v�g�tales. Un garde arm� (h� oui, le parc compte des essences pr�cieuses et doit �tre prot�g� des braconniers d'arbres) nous prend sous sa protection et nous fait la visite guid�e. Les arbres sont magnifiques ! Apr�s un bon jus d'orange press� de frais, on reprend la route mais avant d'arriver � Cienfuegos, on fait le d�tour par un lieu historique de Cuba que je m'en serai voulu de ne pas avoir vu de mes yeux vus : la fameuse baie des cochons. 
	</P>
      </TD>
   </TR>
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