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   <TR>
      <TD width=50%  class="texte2">
	<P align="justify">
L'ASM a eu l'insigne honneur d'�tre choisie pour accueillir un stage national de biologie ouvert aux MF1 de bio. Excusez 
du peu ! Bien s�r, pour nos ASMeurs, cela signifiait passer la main le temps d'un week end de plong�e, mais on a le sens de 
l'hospitalit� � l'ASM et nos membres �taient les bienvenus pour venir suivre les conf�rences.
<BR><BR>
De la Manche � la Corse, de l'Est � l'Ouest, des plongeurs des 6 coins de l'Hexagone s'en sont donc venus fouler le pont de notre Anthias, rejoints par
les r�gionaux de l'�tape dont certains, comme Andr�, Richard ou Christine ne sont pas des inconnus de nos eaux.
	</P>
      </TD>
      <TD width=50%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio1.jpg" alt="� bord de l'Anthias">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=25%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio2.jpg" alt="la villa Ferrage">
      </TD>
      <TD width=75%  class="texte2">
	<P align="justify">
Convoy�s par Henri dans son Kangoo gris (dommage, s'il avait �t� roux, j'aurais pu postuler pour un prix au festival 
mondial de la blague) ou venus par leurs propres moyens, nos invit�s arriv�s d�s vendredi soir furent les premiers
� d�couvrir l'hospitalit� de la villa Ferrage, la structure mise en place par la Mairie de Marignane pour accueillir 
les groupes invit�s par les assoss sportives de la commune. 17 places dans un cadre agr�able propos�es � un prix modique 
et situ�es dans la ville, un site id�al qui fit le bonheur de nos invit�s. A l'exception peut �tre d'un panneau 'SORTIE' 
particuli�rement lumineux dans les chambres, comme quoi les normes de s�curit� ne sont pas toujours synonymes de confort.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=70%  class="texte2">
	<P align="justify">
Samedi matin, apr�s le petit d�jeuner pris � la Villa, nous fimes d�couvrir la Redonne et notre Anthias � nos invit�s.
Le mat�riel amen� au port par Lorenzo avec 4x4 et remorque a permis la plong�e sur la Faille de Mejean qu'on connait bien.
Bonne plong�e, dommage que les gorgones soient ferm�es au moment de notre passage.
	</P>
      </TD>
      <TD width=30%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio3.jpg" alt="Lorenzo et sa remorque">
      </TD>
   </TR>
   <TR>
      <TD alin="center" colspan=2>
	<BR>
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio5.jpg" alt="rassemblement devant le club">
	 
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio4.jpg" alt="rassemblement � la Redonne">
	 
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio6.jpg" alt="l'ap�ro du samedi soir">
	 
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio7.jpg" alt="et le repas">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=30%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio13.jpg" alt="la conf�rence">
      </TD>
      <TD width=50%  class="texte2">
	<P align="justify">
Apr�s cette belle petite ballade, l'apr�s-midi fut plus studieuse avec une conf�rence men�e de main de maitre par Georges
Olivari consacr�e aux zones humides en g�n�ral et � l'Etang de Berre en particulier.
<BR><BR>
Un ap�ritif des plus convivial permettant les �changes inter-r�gionaux mena tranquillement � la paela qui offrait de quoi
largement rassasier l'assembl�e.
	</P>
      </TD>
      <TD width=20%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio14.jpg" alt="Georges">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=30%  align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/mf1bio15.jpg" alt="Jean Charles">
      </TD>
      <TD width=70%  class="texte2">
	<P align="justify">
Pour conclure le stage, une seconde conf�rence dirig�e par Jean Charles offrit un panorama des esp�ces 
m�diterran�ennes menac�es et prot�g�es par la convention de Berne. 
<BR><BR>
Cette convention adopt�e le 19 septembre 1979 et entr�e en vigueur en 1982 a pour but d'assurer la
conservation de la faune et de la flore sauvages ainsi que de leurs habitats naturels. Une noble mission � laquelle ont 
souscrit 45 �tats et qui, je parie, fut sign�e � Berne.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>
<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=30% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang1.jpg" alt="">
      </TD>
      <TD width=70%  class="texte2">
	<P align="justify">
<B><U>Zoom sur l'Etang de Berre...</U></B>
<BR><BR>
Plac�s comme on est sur la plage du Ja�, le sujet de l'Etang de Berre nous touche de pr�s. M�me si l'ASM n'y trempe pas ses
palmes, profitons du pr�texte de la conf�rence de Georges pour lui accorder un coup de projecteur.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=100%  class="texte2">
	<P align="justify">
<U>Les zones humides</U>
<BR><BR>
D'abord, un peu de d�finition. K�sako une zone humide ? Est dite zone humide toute zone inond�e ou gorg�e d'eau de fa�on
temporaire ou permanente : etangs, lacs, marais. Ces zones repr�sentent environ 2,4% du territoire fran�ais et leur r�le
de r�gulation est primordial. Lors des fortes pluies, elles se gorgent d'une eau qui se r�v�le bien utile quand la s�cheresse
survient. Havre pour un tiers des esp�ces v�g�tales et la moiti� des oiseaux, elles assurent aussi un r�le important dans
la protection de l'environnement. Elles sont malheureusement en danger, leur superficie ayant diminu� de 50% en 60 ans.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=70%  class="texte2">
	<P align="justify">
<U>L'Etang</U>
<BR><BR>
L'Etang de Berre est ag� d'environ 7000 ann�es pendant lesquelles on l'a laiss� � peu pr�s tranquille. Certes, les Romains
avaient commenc� � grattouiller d'ici de l� puis le canal de Caronte � Martigues fut ouvert en 1863 mais les d�gats 
commenc�rent v�ritablement par le d�but de l'industrialisation du site � la fin des ann�es 20. 
	</P>
      </TD>
      <TD width=30% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang2.jpg" alt="c'est pas comme �a tous les jours : la plage du Jai derri�re le club recouverte par la neige">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang3.jpg" alt="flamants rose et entrep�ts, une cohabitation parfois difficile">
      </TD>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
<U>Les effets de la pollution</U>
<BR><BR>
D�s lors la situation ne cessa de se d�grader, l'�tang servant de tout � l'�gout pour les dizaines d'industries polluantes
venues s'installer les unes apr�s les autres. D�s 1957, la p�che fut ainsi interdite sur l'Etang.
Mais le coup de gr�ce fut port� par EDF en 1966 avec l'ouverture du canal entre la Durance � Cadarache et St Chamas.
Cet apport d'eau douce et tr�s charg�e en particules en suspension eu des effets d�sastreux quasi imm�diats.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>
<BR>
<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
S'il existe des poissons d'eau douce et des poissons d'eau sal�e, peu sont les esp�ces capable de s'adapter aux 2 milieux. Et
aucune ne peut pr�tendre survivre dans les conditions infernales impos�es au biotope de l'Etang. Les rejets de l'usine
EDF de St Chamas ne sont pas constants mais varient �norm�ment au fil du temps en fonction des besoins �nerg�tiques et du
niveau d'eau de la Durance. Ainsi s'ils sont quasiment nuls en p�riode de de s�cheresse, ils peuvent atteindre les 6,6
milliards de m3 rejet�s en une ann�e (chiffres 1977). Ce qui correspond � plus de 6 fois le volume total de l'�tang !
Aucune esp�ce ne peut survivre � des telles variations irr�guli�res du niveau de salinit�. 
De plus, ces eaux, charg�es en particules, ont tendance � se r�pandre en surface. Il se
cr��e un v�ritable couvercle asphyxiant ainsi les fonds en les isolant de la 
surface et les emp�chants de renouveler leur oxyg�ne.
	</P>
      </TD>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang4.jpg" alt="cygnes dans les Salins du Lion de Vitrolles">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>
<BR>
<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang5.jpg" alt="cygnes et chemin�es">
      </TD>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
Autre pollution, due � l'augmentation de la pr�sence humaine, de l'activit� agricole et du trop peu de stations d'�puration 
aux normes autour de l'�tang : la prolif�ration des rejets de mati�re organique qui entraine le ph�nom�ne d'eutrophisation 
Les eaux de l'�tang se 
chargent en sels nutritifs  (nitrates, nitrites, phosphates...) dont les aquariophiles ne pourront que confirmer l'effet 
d�sastreux sur la faune. Par contre, ils font le bonheur des v�g�taux : les algues s'y d�veloppent de mani�re excessive 
colorant les eaux voire les rendant toxiques et renfor�ant l'effet de couvercle sur l'�tang. 
A leur mort, ces v�g�taux pourrissent, souillent les plages, d�gagent des odeurs naus�abondes et leurs r�sidus tombent et
recouvrent le fond.
Tous ces facteurs combin�s contribuant � faire du fond de l'�tang un d�sert de vase noire naus�abonde.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>
<BR>
<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
Une vase qui se r�v�le �tre une v�ritable bombe � retardement. Tout ce dont on l'aura gav� durant toute ces ann�es, l'�tang
l'a patiemment stock� dans ses bas fonds. Les s�diments ont stock� au fil du temps les m�taux lourds � outrance (cadmium,
chrome, mercure, PCB...). M�me si on arr�tait toute pollution imm�diatement, ce seraient des tonnes de salet�s toxiques 
qui se d�gageraient peu � peu dans l'eau.
	</P>
      </TD>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang6.jpg" alt="oiseaux sur fond de chemin�es">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang7.jpg" alt="l'�tang de Berre, un paradis perdu ?">
      </TD>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
Les cons�quences sont d�sastreuses aujourd'hui. En 1929, la salinit� relev�e �tait de 32g/L. Les recensements de la faune
comptabilisaient les moules, huitres, muges anguilles, alose, anchoix, loups, sardine....
Aujourd'hui, ne restent gu�re que des muges, anguilles, loups et daurades tentant de tirer leur �pingle du jeu dans une
eau dont la salinit� varie entre 10 et 25g/l.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
<U>Espoir...</U>
<BR><BR>
Car il reste malgr� tout de la faune. Les marais et salins qui bordent l'�tang sont un lieu de passage privil�gi� pour les
oiseaux migrateurs. La s�cheresse qui a s�vi en 89/90 aura au moins comme effet positif de d�montrer les capacit�s de
r�g�n�ration naturelle du milieu. Sans rejet d'eau douce en 2 ans, la salinit� est vite remont�e et on a observ� des
repeuplements d'huitres et autres organismes qui avaient d�sert� les lieux.
	</P>
      </TD>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang8.jpg" alt="flamants rose et entrep�ts, une cohabitation parfois difficile">
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=35% align="center">
	<img src="../images/2actualites/breves/etang9.jpg" alt="l'�tang prisonnier de sa pollution encore longtemps ?">
      </TD>
      <TD width=65%  class="texte2">
	<P align="justify">
<U>... et d�sespoir</U>
<BR><BR>
Malheureusement, il convient de rester prudent sur les plans de r�habilitation de l'�tang qui circulent. Certes, depuis
1971, la mise en place de normes plus restrictives a permis de r�duire la pollution et limiter les volumes rejet�s
par EDF et la p�che est m�me � nouveau autoris�e depuis 1994. Mais il est toujours extremement difficile d'intervenir sur un
milieu naturel surtout quand comme l'�tang, il n'est qu'une pi�ce d'un immense ensemble.
<BR>
A Berre, m�me sans variations de salinit� et sans limons, il restera toujours les m�taux lourds stock�s dans les vases.
La v�ritable solution serait elle de vider l'etang et de le r�curer ?
<BR>
Au moins, quitte � faire de l'�tang un martyr, si on pouvait retenir la le�on et surtout ne pas reproduire les m�mes 
erreurs ailleurs. Mais rien n'est moins s�r. Paradoxe d'un syst�me pr�t � mobiliser des sommes consid�rables pour tenter 
avec un espoir de r�sultat incertain de trouver une solution � une situation qu'on laisse se d�grader encore aujourd'hui.
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=100%  class="texte2">
	<P align="center">
<U>L'Etang en bref et en chiffres...</U>
<BR><BR>
 
surface : 155km2<BR>
profondeur maximale : 9 m (10 dans les ann�es 20)<BR>
contient 980 millions de m3<BR>
<BR>
aliment� par l'Arc, la Touloubre, la Durancole, la Cadiere<BR>
ainsi que l'usine EDF de St Chamas<BR>
et en eau de mer par le canal de Caronte<BR>
<BR>
population autour de l'�tang : 210 000 riverains<BR>
Marignane : 5000 habitants en 1963, 40 000 aujourd'hui<BR>
<BR>
28 �tablissements class�s Seveso<BR>
(du nom de la ville d'Italie marqu�e par l'explosion d'un r�acteur chimique en 1976 qui
d�gagea un nuage de dioxine)
<BR>
22 pipe line transportant p�trole, fuel lourd, gazole traversent l'etang<BR>
<BR>
10 plages<BR>
8 ports plaisance ou de p�che<BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>

<BR>

<TABLE width=99% border=0 >
   <TR>
      <TD width=100%  class="texte2">
	<P align="justify">
Texte : Laurent. Photos : Sandrine et Laurent
<BR>
(sources : Georges, plaquette du GIPREB, web)
<BR>
	</P>
      </TD>
   </TR>
</TABLE>